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Balade dangereuse (Mission) 21ke1r10


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 Balade dangereuse (Mission)

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Neil Woodman
« Rangers lead the way »
Neil Woodman
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MessageSujet: Balade dangereuse (Mission)   Balade dangereuse (Mission) EmptyVen 1 Juil - 10:59

Citation :
Nom de la mission : Balade dangereuse

Lieu : Forêt Nationale de Black Mountain
But : Secourir une femme blessée en montagne
Gains 100 points d'expérience
Difficultés supplémentaires : ( facultatif pour le personnage ) La tempête se déchaine, vous voilà bloqué pour la nuit à Black Mountain et le tout avec la blessée dont l'état s'aggrave. Vos gains sont triplés.

Notes : Difficultés acceptées

Je suis dans la cuisine de mon appartement à préparer mon sac pour aller faire une randonnée dans Black Mountain. Le soleil n'est pas encore levé et alors que je bourre mon équipement dans mon sac. J'hésite un instant à prendre mon Kimber puis fini par accrocher mon holster à ma ceinture. Je doute d'en avoir besoin mais j'ai tellement l'habitude d'être armé que je n'aime pas le laisser à la maison.

Mon sac prêt, j'enfile une paire de jungle boots et quitte mon appartement vêtu d'un pantalon de treillis woodland et d'un t-shirt noir sous une veste en toile kaki. J'ai porté ce genre d'uniforme assez souvent pour savoir que c'est une tenue parfaite pour aller crapahuter dans la forêt de Black Mountain.

Dans la rue, je jette mon sac à l'arrière de mon Blazer et m'installe au volant avant de prendre la direction du nord. La montre sur le tableau de bord indique 04:42 alors que je quitte ma rue en direction des montagnes. A la sortie de la ville, j'allume mes phares sans utiliser les feux additionnels et grimpe en direction du départ de randonnée où mon père m'emmenait régulièrement quand j'étais gamin.

En quittant la route pour m'engager sur le chemin forestier, j'allume enfin tout l'éclairage de mon tout terrain et illumine la forêt d'une lueur crue qui me permet de voir exactement où je mets mes roues. Après dix minutes à gratter les cailloux du chemin avec les gros pneus de mon Blazer K5, j'arrive enfin dans la clairière qui marque le début du sentier que je compte prendre aujourd'hui et qui devrait m'occuper une bonne partie de la journée.

Je descend de mon 4x4 et passe à l'arrière pour vérifier une dernière fois mon paquetage. Une fois sûr de ne rien avoir oublié, je charge mon sac sur mon dos, verrouille mon Blazer, chausse la lampe frontale et attaque ma randonnée. La forêt m'accueille avec tout un concert de bruits qui pourraient en effrayer certains mais que j'ai appris à apprécier. Je suis seul ici avec la nature et la faune. Le seul risque que je cours ici est de tomber sur une ourse et ses petits. Un risque que je suis prêt à courir avec plaisir pour pouvoir profiter de la nature sans être dérangé.

M'éclairant à la frontale, je marche tranquillement sur le sentier balisé que j'empruntais gamin avec papa et les souvenirs refont surface. La première fois, j'étais terrorisé en marchant de nuit à la lampe électrique et je ne m'éloignait pas de mon père, maintenant, je n'ai plus peur et c'est avec plaisir que je marche en direction du sommet le plus haut de Black Mountain.

Je marche depuis presque une heure lorsque l'horizon commence à s'éclaircir à l'est et je ne tarde pas à couper ma lampe frontale avant de la ranger dans une des poches de poitrine de ma veste. Gardant un rythme de marche régulier, je continue l'ascension vers le sommet jusqu'à ce que je fasse une petite pause à un endroit du sentier qui offre une vue imprenable sur la ville qui s'éveille. Assis sur un rocher, je sors de mon sac une barre de céréales et l'avale en la faisant glisser avec un peu d'eau. Je commence à ressentir le manque d'entrainement physique. Cette pause me fait du bien alors que lorsque j'étais un opérateur Delta, je n'aurais même pas eu l'idée de me poser un peu au bout de deux heures de marche.

Je range l'emballage de ma barre dans la poche avant de mon sac et me relève avant de continuer mon ascension en suivant le sentier balisé. Juste avant midi, j'arrive enfin au sommet et m'installe dans l'herbe à l'ombre d'un rocher avant de sortir mon casse croute du sac. Tout en dévorant mes sandwiches, j'admire la vue et repense aux moments passés ici avec mon père.

Mon repas terminé, je range mes détritus dans un sac plastique que je fourre dans mon sac à dos et m'installe pour faire une petite sieste au calme. Peu de personnes viennent ici pour une randonnée et je suis pratiquement sûr d'être seul. La tête posé sur mon sac en guise d'oreiller, je sombre en écoutant les bruits de la nature. Avant que je ne m'endorme une petite heure, je remarque un grand oiseau qui décrit des cercles plus au sud. Probablement un charognard qui attend pour passer à table.

Le soleil a déjà dépassé le zénith alors que j'ouvre les yeux à nouveau sur le panorama. Après un bref coup d'oeil à ma montre, je me décide à me remettre en route.


- Debout, il est temps de rentrer.

J'attache ma veste à mon sac et commence la randonnée pour le retour. Vu l'heure, je décide de couper au travers et de ne pas suivre le sentier balisé qui serpente au milieu du relief. Je me repère aux sommets que papa m'a appris à reconnaitre et sais exactement où je me trouve et dans quelle direction je me dirige. Même pendant mes classes, mes instructeurs étaient étonnés de voir avec quelle facilité j'arrivais à me repérer sur le terrain. Je tiens cela de mon père qui était un excellent marcheur.

En passant au sommet d'une combe, mon pied gauche glisse soudain et j'ai le réflexe d'attraper le tronc d'un petit arbre pour éviter de dévaler la pente sur le cul. Par contre, je ne peux pas retenir les pierres que je vois rouler le long de la pente et stopper quelques dizaines de mètres plus bas. Je fais attention en me relevant et monte un peu plus haut ou le terrain me semble plus stable.

Alors que je monte, il me semble entendre une voix venant d'en bas. Je m'arrête à quelques mètres du sommet et me met à l'abri du vent pour tendre l'oreille. A nouveau, j'ai l'impression d'entendre un appel à l'aide venant du fond de la combe.


- Il faut que je tire ça au clair. C'est pas le vent ça....

Gardant la main droite en arrière en sécurité et pour m'équilibrer je descend le flanc du vallon pour m'assurer que je n'hallucine pas. De toute façon, il faut que je continue au sud et que je le fasse au fond de la combe ou au sommet sur la crête ne change pas grand chose à mon itinéraire. Arrivé à la moitié de la pente, j'entends à nouveau une voix féminine que je pense situer vers la droite.

- Je vous ai entendu, continuez à appeler que je puisse vous situer !
Femme - Par ici !

Je me guide à sa voix et fini par la trouver coincée dans un trou quatre mètres plus bas.

- Ca va ?
Femme - Je me suis cassé le bras en tombant.
- Je vais vous sortir de là.
Femme - Merci.

Je dépose mon sac par terre et détache les 20 mètres de cordes que j'embarque toujours avec moi lorsque je pars en randonnée. Jusqu'à maintenant, je n'en avais jamais eu besoin mais je suis bien content de l'avoir prise. Je noue une grande boucle et la fait descendre dans le trou.

- Passez vous la boucle sous les bras, je vais vous hisser.
Femme - D'accord.
- Donnez moi le feu vert.

J'assure mes appuis à quelques mètres du trou et attend les consignes de la jeune femme.

Femme - C'est bon.

Je commence à la hisser doucement jusqu'à ce que j'entende un éboulement et un hurlement de douleur dans la foulée. Ne voulant pas lâcher la corde qui vient de se tendre un peu plus, je l'interroge sans approcher du trou.

- Qu'est-ce qui se passe ?
Femme - J'ai glissé et mon bras a tapé la paroi.
- Je recommence à tirer, je vais aller plus doucement.
Femme - D'accord.

Après avoir tiré sur la corde pendant plusieurs minutes, je vois enfin le bras valide de la jeune femme apparaitre au bord du trou.

- Accrochez-vous, je vais venir vous donner la main.
Femme - C'est bon, je suis calée.

Je lâche le cordage et attrape la main gauche de la jeune femme pour finir de la hisser hors du trou.

Femme - Merci.
- Je m'appelle Neil.
Femme - Jodi.
- Bougez pas, je vais plier la corde et je regarde ensuite votre bras.
Jodi - Heureusement que vous passiez dans le coin, il n'y a aucun réseau ici.

Tout en pliant la corde, je discute avec elle.

- C'est un hasard, je n'avais pas prévu de passer par là au retour.
Jodi - Un heureux hasard pour moi.
- C'est sur.
Jodi - On pourrait peut être se tutoyer, non ?
- Ca me va. Tu peux enlever ta veste que je regarde ton bras ?
Jodi - Je vais essayer.

Au prix de nombreuses grimaces accompagnées de grognement de douleur, elle arrive à enlever sa veste après avoir déposé son sac avec mon aide. Son avant-bras n'est pas beau, un hématome énorme lui orne la peau et une bosse indique que c'est bien d'une fracture dont elle souffre.

- Tu vas avoir mal mais il faut que je remette ça en place avant que je fasse autre chose.
Jodi - Je sais. Tu as une formation de secourisme ?
- Je suis un ancien militaire, j'ai appris les bases.
Jodi - Quel corps d'armée ?
- US Army. 101ème aéroportée puis 75ème régiment de Rangers.
Jodi - Forces spéciales, alors !
- Oui. Comment tu sais ?
Jodi - Mon père était un béret vert.
- D'accord.
Jodi - Je te laisse faire.
- Désolé, mais je vais devoir te faire mal.

Après avoir tâté son avant-bras pour estimer la fracture, je la manipule pour remettre l'os à peu près en place tandis qu'elle serre les dents pour ne pas hurler. Elle a des tripes en tout cas, ce n'est pas la fille d'un béret vert pour rien.

- Ne bouge surtout pas, je vais aller chercher de quoi faire une attelle de fortune dans le bois au dessus.
Jodi - Je ne compte pas aller loin de toute façon pour l'instant.
- Je m'en doute, mais je parle surtout de ton bras. Pour éviter de faire bouger l'os à nouveau.
Jodi - D'accord.

Laissant mon sac avec Jodi, je ne récupère que mon couteau et remonte d'une cinquantaine de mètres pour aller récupérer des morceaux de bois suffisamment solides pour faire une attelle. Je reviens vers Jodi et sors le rouleau de duct tape que j'embarque toujours quand je pars en randonnée. Encore un truc qui fini toujours par servir un jour ou l'autre et qui ne pèse rien dans le sac. Cinq minutes plus tard, Jodi a le bras droit pris dans une attelle.

- Tu vas pouvoir marcher ?
Jodi - Il va bien falloir. Aide moi à reprendre mon sac.
- Je m'en occupe.
Jodi - Tu ne vas pas porter les deux sacs ?
- Si. Les vibrations à chaque pas font déjà te faire souffrir le martyr, tu ne pourras pas porter ton sac très longtemps. On va suivre la combe en direction de l'ouest. J'ai mon 4x4 à environ 10km par là.
Jodi - Je te fais confiance.
- Si la douleur est trop vive, n'hésite pas à me le dire.
Jodi - D'accord.

Je laisse la jeune femme passer devant et regarde un instant en arrière pour m'assurer que je n'oublie rien. Les nuages au loin n'augurent rien de bon mais pour l'instant, je n'en dis rien à Jodi qui n'a pas besoin de s'inquiéter pour ça. Je la laisse marcher devant moi et suis impressionné par son courage. Je l'entend grogner parfois lorsqu'elle fait un pas un peu trop violent mais elle serre les dents et continue à avancer jusqu'à ce que le tonnerre retentisse entre les sommets.

Jodi - C'était quoi ça ?
- L'orage. Je veille depuis tout à l'heure et j'ai l'impression qu'il vient sur nous.
Jodi - On fait quoi ?
- On avance jusqu'à trouver un abri. Ca va aller ?
Jodi - Je peux marcher encore mais mon bras me fait super mal.
- Ok, tu veux que je te soutienne ?
Jodi - Ca ira.

Nous reprenons notre marche et alors que les premières gouttes commencent à nous tomber dessus, je vois une grotte qui pourrait nous servir d'abri un peu plus haut.

- Je vais aller voir là-haut si on peut se mettre à l'abri. Je te ferais signe.
Jodi - Ok.

Inutile qu'elle monte avec moi pour l'instant, ça ne ferait que la fatiguer inutilement si la grotte n'est pas utilisable. A l'entrée, je pose les deux sacs et dégaine mon Kimber avant de rentrer dans la grotte avec l'arme au poing et une lampe torche dans l'autre main. Je me retrouve face à une grotte d'une dizaine de mètres de profondeur qui monte en pente douce sur environ quatre mètres de large et deux mètres cinquante de haut à l'entrée. Un abri presque parfait pour laisser passer l'orage avant de continuer. Je ressors de la grotte et fait signe à Jodi de monter me rejoindre.

Alors qu'elle monte à son rythme sous la pluie qui tombe de plus en plus, j'installe mon poncho au sol pour nous isoler de la poussière. Lorsqu'elle arrive enfin à la grotte, je l'aide à s'installer sur mon poncho qui nous sert de bâche et lui demande comment ça va.


Jodi - Je crois que je préfèrerais presque qu'on m'ampute.
- Repose toi, on repartira quand la pluie se sera calmée.
Jodi - Sur terrain gras, ça va être encore plus sympa.
- C'est clair que tu vas galérer. Essaye de dormir un peu, même si la literie n'est pas vraiment confortable. Je te réveillerais quand on pourra partir.

La jeune femme met une bonne demie heure avant de somnoler et la pluie ne semble pas avoir envie de cesser alors que la nuit tombe. Visiblement, on va être bons pour passer la nuit ici. N'ayant rien de mieux à faire, je m'assois face à l'entrée de l'abri et sort une bouteille d'eau pour boire une gorgée. Il ne me reste qu'un demi litre d'eau et j'ai intérêt à me rationner si on doit passer la nuit ici.

L'obscurité fini par nous entourer et j'ai toutes les peines du monde à voir à plus de trois mètres avec la pluie et le manque de lumière. Vers minuit, la pluie cesse enfin et les nuages se déchirent progressivement, permettant à la lune de baigner de sa lueur blafarde les sommets. Le terrain est détrempé maintenant et je me demande si Jodi sera capable de reprendre la marche. Elle a beau avoir l'air solide, ce qu'elle vit en ce moment est un vrai calvaire.

A deux heures du matin, Jodi se réveille à cause de la douleur et se redresse avant de m'appeler.


Jodi - Neil ?

Il faut qu'elle m'appelle deux ou trois fois pour que je me réveille et redresse la tête.

- Oui ?
Jodi - Mon bras me fait de plus en plus mal.
- Je vais regarder.

Je sors ma lampe frontale de la poche de poitrine de ma veste et me la visse sur le crâne avant de l'allumer. L'auscultation du bras de Jodi n'est pas brillante, l'hématome s'est étendu et son bras est devenu encore plus sensible. Il lui faut un médecin au plus vite.

- Je vais monter sur la crête en espérant trouver du réseau.
Jodi - Ne me laisse pas seule.
- Tu n'es pas en état de monter jusque là-haut avec moi. Reste là, repose toi. Je reviens dès que possible. Prends ma lampe torche, j'ai la frontale.

Je lui donne ma torche et, après un dernier mot d'encouragement, je quitte la grotte en laissant mon matériel derrière moi. Plus je serais léger, plus je serais rapide, inutile de m'encombrer. A la sortie de l'abri improvisé, je remonte directement vers le sommet du versant en espérant que j'arrive à capter du réseau de là-haut. Le terrain glissant ne me simplifie pas la tâche et je suis obligé de faire attention à chacun de mes pas. Même en prenant mes précautions, je ne peux éviter de glisser à trois reprises sur les 300m de montée.

Arrivé à la crête, je sors mon téléphone portable et le rallume en espérant que le réseau passe jusqu'ici. Je rentre mon code PIN et attend avec inquiétude qu'il se décide à trouver un réseau. Ce n'est pas celui de mon opérateur qui arrive jusqu'ici mais ça sera suffisant pour un appel d'urgence. Du moins, je l'espère. Je compose le 911 et attends une réponse. La ligne est active, j'entends la tonalité. Lorsque j'entends la voix de l'opératrice, je ne peux m'empêcher de ressentir un immense soulagement.


OP - Ici les urgences, quel est l'objet de votre appel.
- Je suis coincé en montagne avec une femme qui a un bras cassé. Il nous faut une evac.
OP - Avez-vous une idée de votre position ?
- Je suis sur la crête nord de Swanscombe. La victime est au fond de la combe au tiers de la combe coté ouest environ.
OP - De quoi souffre la victime ?
- Elle s'est cassé le bras en tombant dans un trou. Je l'en ai sortie mais son bras lui fait trop mal pour qu'elle puisse marcher longtemps et l'hématome qu'elle porte n'est pas une bonne nouvelle.
OP - Puis-je avoir vos identités ?
- Je m'appelle Neil Woodman, la jeune femme s'appelle Jodi. Je ne connais pas son nom de famille.
OP - C'est noté. Restez en ligne.

Je patiente quelques instants en me disant qu'il faudrait que l'opératrice se dépêche, je n'ai pas envie de laisser Jodi trop longtemps seule.

OP - Monsieur Woodman ?
- Je suis là.
OP - L'hélicoptère équipé pour les vols de nuits vient de rentrer à la base. Le temps de faire le plein de kérosène et il sera sur zone dans une petite heure.
- Merci.
OP - Restez en ligne.
- Je ne peux pas, Jodi est seule en bas et le téléphone ne passe pas là-bas.
OP - Je comprends le problème, vous êtes sûr de vous ?
- J'ai été entrainé pour ce genre de situation, je l'ai même vécue en combat. L'evac devrait être plus tranquille sans le feu ennemi.
OP - D'accord. Faites attention.
- Merci.
OP - Bonne chance.

Je laisse l'opératrice couper la communication et commence à redescendre vers la grotte en assurant au maximum mes appuis pour ne pas glisser. En arrivant à la grotte après 20 minutes périlleuses de descente, j'appelle Jodi pour ne pas l'effrayer.

- Jodi ? C'est Neil.
Jodi - Oui.
- J'ai eu les secours. Ils ont un appareil équipé pour les vols de nuits, il devrait être là dans...

Je jette un œil à ma montre.

- Environ 40 minutes.
Jodi - Merci.
- Je t'en prie.

J'attrape la bouteille d'eau et l'ouvre avant de la lui tendre.

- Bois un coup, ça te fera du bien.

N'ayant rien de mieux à faire, je me poste à l'entrée de la grotte pour veiller l'arrivée de l'hélico de secours. A cinq minutes du délai donné par l'opératrice du 911, j'entends le bruit caractéristique d'un Bell Huey.

- L'hélico arrive, donne moi la torche que j'aille signaler notre position.

Jodi me tend la lampe et je l'attrape avant de l'allumer et de sortir de la grotte pour nous signaler aux pilotes de l'hélico. Rapidement, l'appareil se stabilise au dessus de moi faute de place pour se poser et commence l'hélitreuillage de son opérateur avec la civière. Avec son casque et l'obscurité encore très présente, je ne le reconnais pas tout de suite mais lui me reconnais.

Ernesto - Woodman ?
- On se connait ?
Ernesto - Ernie Santiago, on a servi ensemble chez les Screaming Eagles.
- Merde ! Content de voir Ernie. Tu bosses chez les pompiers maintenant ?
Ernesto - Ouais, j'ai toujours aimé les hélicos.
- Et t'es pas dépaysé avec ce Huey.
Ernesto - C'est clair. Où est la victime ?
- Dans la grotte, juste là.

Mon copain de régiment demande du mou pour pouvoir poser la civière puis me suis jusqu'à la grotte. Je l'aide à redresser Jodi et alors qu'il l'emmène à la civière, il se retourne vers moi.

Ernesto - Range ton barda, je vais te renvoyer le harnais ensuite.
- Pas la peine, il faut que je récupère mon 4x4.
Ernesto - On t'y déposera en rentrant.
- Ton pilote va accepter ?
Ernesto - C'est aussi un ancien militaire, si je lui dis qu'on s'est battus ensemble à la 101ème ça posera pas de problème.
- Merci, vieux.

Je laisse Ernie s'occuper de Jodi et range le matériel dans mon sac à dos avant de ressortir pour attendre le treuil et le harnais. Une fois équipé, je lève le pouce à l'intention d'Ernie et sens le câble se tendre avant que mes pieds ne quittent le sol. Me retrouver suspendu sous un hélico fait remonter des souvenirs.

Je rentre dans l'hélico et y retrouve mon pote avant de me détacher et de m'installer à coté de la civière. Ernie me tends un casque que j'enfile et le pilote me souhaite la bienvenue à bord.


- Merci les gars.
Pilote - Il parait que t'es un ancien de la 101ème ?
- Exact, et j'ai fini chez les Rangers.
Pilote - Ton 4x4 est où ?
- Sur le départ de rando à 10 bornes à l'ouest, c'est le seul dans le coin.
Pilote - Je vois où c'est mais je ne pourrais pas m'y poser, on va te treuiller.
- Pas de soucis, ça me rappellera des souvenirs. J'étais pas monté dans un bon vieux Huey depuis des années.
Pilote - C'est mon appareil préféré.

Alors que le pilote nous emmène à l'aplomb de mon Blazer, je discute un peu avec Ernie et apprend qu'il est devenu pompier en quittant les Screaming Eagles. Il n'habite pas à Woodbury Hills mais à coté de la base de Sand Lake ce qui n'est pas très loin de Woodbury. Il faudra qu'on se revoit pour se rappeler des souvenirs.

Arrivés au dessus de mon Blazer, je salue une dernière fois Jodi qui commence à somnoler sous l'effet des anti-douleurs et me laisse glisser dans le vide suspendu au câble du Huey avec mon sac à dos. Arrivé au sol, je détache le harnais et fait un dernier signe à l'hélico où l'opérateur de treuil commence à remonter son câble. Une fois le câble enroulé sur le treuil, le pilote décroche et prend la direction de l'hôpital de Woodbury Hills, me laissant seul en pleine nuit à coté de mon 4x4.

Je range mon sac à l'arrière et m'installe au volant pour rentrer à mon appartement. J'ai besoin de dormir maintenant, cette randonnée a été plus fatigante que prévu et du repos ne me fera pas de mal. Malgré le chemin devenu gras au possible à cause de la pluie, mon Blazer n'a aucun mal à me ramener sur la route et c'est sans problème que je me gare en bas de chez moi alors que la nuit est bientôt finie.
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MessageSujet: Re: Balade dangereuse (Mission)   Balade dangereuse (Mission) EmptyMar 15 Nov - 18:26

Bonsoir Neil Wink

Superbe mission, comme à ton habitude. Un plaisir de te lire. Les difficultés sont bien évidemment remplies.

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Balade dangereuse (Mission)

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