Cette espèce de malade mental va se faire la belle. C'est une chose sûre, Mirage a beau grimper cette fichue montagne à toute vitesse. Elle a l'impression que plus elle avance, plus son suspect s'éloigne. C'est un peu comme s'il avançait cent mille fois plus vite, ne cessant de creuser l'écart entre son groupe de malheureux montagnards et les agents fédéraux. Les chiens vont bien plus vite et il serait même tentant de les lâcher pour attraper le tueur. Le problème c'est que Denton est peut-être armé bien que cela serait étrange. En effet, il se sentait en totale sécurité pour aller travailler comme si de rien n'était, il n'avait rien changé à sa petite routine, donc il ne se balade surement pas avec un flingue. Pour lui, cette journée était une journée comme une autre et elle allait se terminer de manière totalement habituelle. Oui, ainsi pourquoi aurait-il prit un calibre pour aller faire mumuse et grimpette avec ses clients du jour ? Si Mirage était certaine que l'homme ne possédait pas d’arme à feu, c'était autre chose pour les armes blanches, la belle profiler était sûre que son tueur en série en portait au minimum une sur lui. Ainsi, il allait être moins compliqué de l'appréhender mais tout de même, il ne faudrait pas se retrouver dans un corps à corps qui ne pourrait être que sanglant. La jeune femme continue son ascension avec un groupe de fédéraux et de chiens. La pente commence à être rude et c'est à ce moment que les hélicoptères repèrent le suspect. Répondant à l'appel radio, Mirage respire un grand coup avant de cavaler de plus belle, doublant un groupe d'agent avec un chien. Fatiguée mais fière de sa condition physique, la belle prend la tête, la pente se radoucit et l’hélicoptère indique que le suspect se planque sous les arbres à 800mètres.

Mirage respire fort et court aussi vite qu'elle le peu. Ce fou a quitté son groupe, c'est déjà une bonne chose, on aura pas d'otages. La jeune femme creuse maintenant l'écart avec le groupe d'intervention, ses collègues sont juste derrière mais à quelques minutes tout de même. Situation dangereuse mais la profiler s'en fiche, si ce fou est armé elle l'est aussi et qui plus, elle n'a rien a perdre. Lui si, sa liberté. C'est alors qu'elle se fait cette réflexion, en réalisant le danger de son avance, elle se revoit quelques années auparavant. Entrain de courir dans cette ruelle de Brookfield, les larmes noircissant ses joues, les cheveux au vent, le coeur battant à tout rompre. Elle court, elle court plus vite qu'elle ne le peut, ayant l'impression que ses jambes ne peuvent tenir le choc. Elle souhaite rattraper la salope de balance qui a livré l'homme qu'elle aimait à la police. Lorsqu'elle met enfin la main sur la jeune femme, ses jambes l'abandonnent mais pas son talent pour le corps à corps. Ce fameux échange de coups qui lui vaudra sa condamnation pour coups et blessures. Elle ignore, aujourd'hui encore, jusqu'où elle aurait pu aller si on ne les avait pas séparé. Au même moment, c'est au même moment qu'elle a perdu l'homme qu'elle aimait, depuis, Mirage n'a plus rien à perdre. Sa vie est une succession d'affaires sordides ponctuée de douloureux souvenirs. Alors oui, elle peut courir et même très vite. Son avance ne lui fait pas peur. À nous deux espèce de barbare !

Essoufflée et sans perdre de son élan, elle attrape la radio : " Hélicoptère 2..., j'arrive... près des massifs... des massifs à 200mètres... Où il est ? "

- Ici hélicoptère 2, j'ai perdu sa signature thermique à 300 mètres au dessus de votre position actuelle. Nous restons sur zone.

Denton a réussi à se dissimuler suffisamment bien pour échapper à la caméra thermique. Le point positif est qu'il est à votre portée mais il est acculé et probablement prêt à tout, ce qui le rend dangereux. Il va falloir vous méfier.

Mirage ne cesse d'avancer, les massifs se rapprochent à toute vitesse et son avance se creuse par rapport aux agents et aux chiens qui la suivaient pourtant de près jusqu'à quelques minutes plus tôt. La jeune profiler s'arrête d'un coup net, ses cheveux basculent en avant fouettant son doux visage. Ses yeux foncés scrutent le décor autour d'elle, les images semblent défiler tellement elle regarde partout et à toute vitesse. Finalement, elle se concentre malgré elle lorsque le signal radio reprend. L’hélicoptère 2 émet de nouveau un message mais celui-ci n'est pas forcément porteur d'une très bonne nouvelle pour la belle brune. Ses sourcils ambrés se froncent, son regard se fait plus précis, elle fixe les grands arbres avant de se concentrer sur les troncs et les longues branches menant au feuillage. Il est à deux cent mètres et la criminaliste continue d'avancer vers les broussailles. Elle quitte peu à peu le sentier et heureusement les agents derrière elle reviennent de plus en plus. Les chiens sont en tête de la course et s'approchent rapidement mais elle refuse d'attendre encore, l'homme pourrait prendre la fuite, on le tient. Il faut agir maintenant, tout de suite, ce type est un fou furieux, un véritable criminel, on ne peut pas prendre le risque de le laisser fuir. Mirage reprend alors la radio de ses deux mains, elle respire un grand coup avant de parler rapidement mais distinctement.

" Très bien hélicoptère 2, j'y vais, il doit pas être loin. " Ajoute-t-elle avant de jeter un oeil derrière elle puis d'avancer de nouveau, s'engouffrant dans les massifs et les herbes hautes.

" Tenez moi au courant si vous recevez quoique ce soit. " Reprend-elle avant de couper la transmission et d'accrocher la radio à sa ceinture de cuire. Aussitôt et sans traîner des pieds, elle refait son retard et récupère les 200 mètres qui lui manquait par rapport au signalement de l’hélicoptère.

Maintenant, le vice et la peur rentre en jeu. Sur d'elle et pourtant à l'affut, la jeune femme marche sur la pointe des pieds et de plus en plus doucement. Elle regarde autour d'elle, sans pour autant oublier de regarder en l'air mais aussi au sol. Ses jambes se croisent, elle quadrille la zone petit à petit, se méfiant de ce qui pourrait surgir derrière elle. Des craquements se font cependant entendre et la belle se tourne d'un trait, ce n'est qu'un chien, un chien dressé. Ce dernier trace sa route tout en se mettant à aboyer après avoir marqué un temps d'arrêt, Mirage hésite mais elle suit le chien à vitesse plus raisonnable.

* Allez montre-toi *

Le maitre-chien apparait quelques instants après son animal et s'approche de lui.

- Qu'est-ce que t'a trouvé ?

Il s'approche et laisse échapper une exclamation de surprise.

- Putain d'merde. J'l'avais oubliée !

Il se tourne vers toi et t'explique.

- C'est une ancienne mine de cuivre désaffectée depuis le début du XXème siècle. On venait y jouer quand j'étais môme mais l'entrée avait été murée ensuite. Visiblement ce n'est plus le cas.

Le mur à l'entrée est maintenant ouvert, Denton l'a-t-il fait lui-même ou pas ? Difficile à dire mais s'engager là-dedans est risqué.

Finalement Mirage se lance à la poursuite de l'image qu'elle se fait de cet impitoyable psychopathe. Sans trop réfléchir, elle suit son ombre dans la forêt, entraînée par sa volonté de le mettre hors d'état de nuire. Le chien lui ouvre le passage, reniflant le sol rapidement avant de reprendre sa course pendant quelques mètres, rien ne lui échappe et sa dextérité dans cet immensité verte est assez époustouflante. La belle profiler reste sur ses gardes mais elle ne tarde pas à être rattrapé par le maître-chien puis par deux des agents fédéraux qui la suivaient de près. Ainsi et même si elle fait attention aux détails l'entourant, elle se trouve un peu rassurée devant des présences familières. Malheureusement, la découverte du chien n'est pas forcément une bonne nouvelle et le regard froissé de la brune en dit long lorsqu'il rencontre celui de son collègue maître-chien. Ce dernier lui explique qu'il connaissait ce lieu, cette ancienne mine aujourd'hui désaffectée. L'unique bonne nouvelle est qu'il semble connaître un minimum les lieux pour y avoir joué plusieurs fois pendant son enfance, cela ne suffit pas pour rassurer l'analyste comportementale mais c'est déjà une bonne base à exploiter. Profitant de ce temps d'arrêt, Mirage permet au groupe fédéral de les rattraper à l'entrée de la mine, un autre chien fait son apparition au même moment. Une fois le groupe reformé, la belle inspire un grand coup avant de regarder le premier maître-chien.

" Y'a -t-il une autre sortie ? Si oui, indique moi là sur cette carte. La moitié du groupe va s'y rendre et attendre au cas où il tenterait de s’enfuir. " Ajoute-t-elle en tendant une carte de terrain au maître-chien qui l'empoigne instantanément.

Rapidement, les chiens s'impatientent et une première partie du groupe s'engouffre dans la mine. Mirage en fait partie mais elle n'est pas en première ligne, bien trop occupée à réfléchir et à parcourir du regard chaque recoin de cet étrange lieu. Le silence est assez pesant et il y fait de plus en plus sombre. Aucun signe de Denton mais cela n'arrête pas la progression des fédéraux.

Deux sorties plus celle-ci, trois manières de quitter cet endroit. Ces trois portes de sortie ne tarderont pas à être bouclées par les équipes du FBI. Notre homme semble prit au piège mais il est trop tôt pour tirer des conclusions sur une personnalité si complexe que celle de Denton. Cet homme a été dur à cerner et il a été encore plus complexe de retrouver sa trace dans l’immensité verte du Michigan. Maintenant, nous avons des preuves, sa culpabilité a tout pour être établie devant un Tribunal mais cela ne suffit pas, il faut chopper cette enflure. Vivant ou même mort, qu'importe, l'histoire doit s'arrêter, aujourd’hui et en ce lieu qu'il a lui-même choisi. En parlant de choix, ce terrain n'avait pas été souhaité par les agents fédéraux, ils devaient donc redoubler de vigilance en découvrant la mine et son obscurité. Les lampes de torche caressaient rapidement les murs, cherchant à débusquer l’ennemi. Les agents marchaient les uns proches des autres afin de ne rien oublier et surtout de ne rien laisser passer. C'est une histoire de temps et de patience mais les minutes qui filent les rapproche irrémédiablement de la fin de cette longue et copieuse enquête. Même si le final n'est plus très loin, on ne peut s'avancer à dire que tout est dans la poche. Denton n'est ni mort, ni le fier propriétaire d'une paire de menottes, ainsi tout reste encore à faire ! C'est en connaissance de cause que Mirage avance doucement mais surement dans l'humidité du lieu. Ses yeux ambrés fusillent les recoins qu'elle découvre, son arme chargée suit sa silhouette à la perfection, concentrée et curieuse, elle progresse.

Les minutes défilent et à l'extérieur, les sorties sont maintenant gardées par des équipes armées. Cette dernière information ne fait que rassurer les esprits des visiteurs en uniformes mais cela ne suffit pas pour calmer les interrogations de la belle hispanique. Ce qui suit ne va pas l'aider dans sa recherche de la zen-attitude. En effet, un hurlement sourd et pourtant puissant s'empare des voutes de la mine. Durant un instant, les agents stoppent leur progression, les regards se croisent. Mirage avale péniblement sa salive, tout en reprenant la marche le plus rapidement possible. Elle double d'ailleurs deux de ses collègues ainsi qu'un chien. Elle se demande alors si c'est un chien qui a fait hurler de la sorte le suspect mais sur ce sujet épineux rien n'est véritablement sûr. Le cri semblait si proche et si loin à la fois mais une chose est certaine, il provenait de devant. Il faut donc encore avancer, encore et toujours s'enfoncer dans cet endroit aussi sombre que froid. La belle ne se laisse pas déconcentrer bien que ce qu'elle vient d'entendre a des répercussions sur son rythme cardiaque. Naturellement, elle devient que plus inquiète, ses yeux fixant des points invisibles se trouvant face à elle. L'équipe avance dans la mine, les lumières s'accaparent les moindres cachettes du lieu. Denton, où te caches-tu ?

Soudain, un des hommes de ton équipe t'attrape violemment par l'épaule pour t'empêcher d'avancer. Avant même que tu n'ai le temps de lui poser la moindre question, il t'indique un trou béant de sa lampe torche. Sans lui, tu tombais dedans au prochain pas. Il te fait signe de ne pas faire de bruit et braque vivement sa lampe, ainsi que son arme, vers le fond du trou.

- On l'a !

La satisfaction se ressent dans sa voix mais une pointe de frustration se mêle à la fête.

- Comment on va le sortir de là maintenant ?

Si tu te penche au bord du trou, tu verras le suspect qui gît une petite dizaine de mètres plus bas. Il n'est pas en très bon état mais reste conscient et probablement dangereux. Il s'agit maintenant de le récupérer pour finir ta mission. A toi de voir comment faire.

Voilà que l'on est passé à quelques secondes, ou plutôt à quelques pas, du drame. Mirage se rend compte de son manque de concentration ainsi que de sa gourde lorsqu'elle pose les yeux au sol. De surprise, elle fait un pas en arrière, se rapprochant de son collègue. La lumière de sa lampe de torche vacille sur le sol terreux. Une dizaine de mètres plus bas, ce fameux Denton gît dans une crevasse de plusieurs mètres de diamètre. Il est conscient mais ses jambes semblent brisées, il se tient au sol dans une position qui en dit long sur son état de santé. Il est cependant sans doute encore armé et donc présumé dangereux. Cet homme a certes rien à perdre mais il semble dans un piteux état et cela influera forcément sur sa concentration mais aussi sur ses réflexes. Face à ces constatations, la belle profiler se sent en position de force, elle, un agent fédéral entraîné et en pleine forme physique. Ainsi, la belle fait les vérifications nécessaires sur son arme à feu, elle retire sa veste bleue marine pour enfiler un gilet pare-balles. Cette soudaine agitation attise la curiosité de ses collègues. Les chiens s'impatientent, certains aboient et d'autres tirent puissamment sur leurs laisses de cuir. Rien ne perturbe Mirage dans sa préparation alors qu'un agent s'approche plus près d'elle comme pour comprendre la suite des évènements. La jeune femme resserre son gilet de mains fermes et pose ensuite son regard dans l'homme se trouvant face à elle.

" Je vais descendre en rappel. Sortez les cordages. " Ordonne-t-elle en rangeant son arme de manière précise et experte.

" Une fois en bas, je prendrai la parole. À mon signal, si nécessaire, vous le braquerez d'en haut. J'm'occupe du reste. " Ajoute-t-elle en s'approchant des cordages maintenant déployés.

La longueur de la corde nécessaire à la descente est réduite de moitié et la corde est passée dans un mousqueton de sécurité. Un harnais de fortune est composée par une seconde corde et un nouveau mousqueton. Les noeuds sont serrés sur la jeune femme à l'aide d'un collègue. Un second s'occupe de trouver un sérieux point d'ancrage et il désigne un autre homme pour s'assurer à deux de la descente en toute sécurité de leur collègue. Mirage n'est pas bien lourde mais tout de même, mieux vaut prévenir que guérir. De plus, le but étant de capturer l'homme vivant, la jeune femme s'approche ensuite du vide et prend la parole rapidement.

" Denton je vais descendre à votre rencontre. Vous avez besoin de soins. "

Le tueur semble avoir entendu les mots de l'agent fédéral mais il ne bronche pas pour autant. Ainsi, Mirage s'apprête à commencer sa descente, elle glisse quelques mots aux collègues au point d’ancrage : " Appelez les secours en haute montagne. "

Les pieds assurés, la belle déleste de la corde et commence à descendre. Ses fines mains serrant la rudesse des liens. Il faut moins de 5 minutes à Mirage pour toucher le sol. Elle reste accrochée mais ne sort pas pour autant son arme. C'est la première fois qu'elle est si proche de l'homme qu'elle traque depuis des semaines.

" Vous sentez vos jambes ? On va vous aider à remonter. " Reprend Mirage sans perdre de vue qu'elle est face à un dangereux criminel.

L'homme est cerné, s'il ne veut pas mourir, il doit coopérer. Il est bien assez intelligent pour le comprendre.

Alors que Mirage fait un seul pas dans la direction de Denton, les agents fédéraux n'en loupent pas une miette. Les hommes en uniformes se concentrent sur la scène qui se déroule en contre-bas, ils font preuve d'une concentration sans faille afin de protéger leur collègue. Cette dernière toujours liée par le cordage est en tête à tête avec un fou dangereux. Il a beau être blessé, il n'a pas dit son dernier mot et ne semble avoir aucune envie de se rendre. Pourtant, il est fait comme un rat et il est à la portée du premier abruti venu de s'en rendre compte. Ainsi, la réaction du tueur en série n'a rien de surprenant, il tente le tout pour le tout, le dernier sursaut de son basique instinct. Malgré son entrainement et sa perception des choses, la belle profiler ne voit pas le tueur passer à l'action. Il ne faut qu'une courte seconde pour qu'elle se retrouve par terre, Denton vient de chopper sa jambe dans son dernier élan de force. Mirage n'a même pas le temps de se rendre compte qu'elle vient de toucher le sol terreux du trou dont elle est prisonnière. Alors que le tueur s'apprête à mordre la jeune femme, cette dernière se débat. Elle utilise sa jambe libre pour donner un violent coup dans les genoux brisés de Denton. Ce dernier hurle à la mort en lâchant sa prise, surprit à son tour, il abandonne sa victime dans un instant de douleur.

Au même moment, les agents dégainent leurs armes vers Denton. Une dizaine de fédéraux surveillent le moindre mouvement de l'homme blessé qui gît au sol. Ils sont silencieux mais prêts à tirer au cas où leur collègue serait de nouveau en difficulté. Le tueur se tord de douleur en se recroquevillant sur le bas de son corps, cherchant -peut-être- à protéger ses jambes blessées. Mirage a eu le temps de se redresser, les cordages sont de nouveau tendus, elle se tient debout, son arme entre les mains.

" Tu bouges, je t'explose ! " Ajoute la jeune femme légèrement décoiffée mais dont le regard de braise ne quitte pas sa cible. Ce dernier ne semble pas un brin coopératif, il continue à se tasser dans son coin.

Cependant, cette fois-ci, la belle n'hésite pas un moment. Au corps à corps face à un homme blessé, elle sait qu'elle a beaucoup plus que toutes ses chances. Ainsi, arme au poing, elle contourne Denton. Ajoutant quelques mots lorsqu'elle est proche de lui : " Denton, si tu fais qu'un mauvais geste, j'te tue. "

Alliant les mots à la parole, Mirage passe derrière le tueur. Ce dernier se tient sur ses jambes, visage entre les cuisses. La belle attrape violemment la main gauche de l'homme lui passant les menottes. Au même moment, elle écrase l'homme dans sa position avec son pied droit, choppant la seconde main du tueur pour rallier les deux dans le dos. Les gestes de la jeune femme sont brusques et rudes, Denton soupire de douleur. Il ne peut tenir debout. La belle fait tout pour éviter d'être en contact avec le visage du tueur et le canon de son arme flirte avec la nuque de ce dernier. Heureusement et quelques minutes plus tard, les secours arrivent et mettent que peu de temps à se rendre compte de la situation. Un homme descend à son tour pour faire une piqure de sédatif au prévenu. Ce dernier se laisse complètement faire, incapable de se débattre face à la douleur, impossible pour lui de se servir de ses mains, menacé par une arme glacée dans sa nuque.

Finalement, Denton rejoint Morphée et il est évacué. Lorsque Mirage sort de cette fichue mine, elle soupire et s'appuie à un arbre. Deux de ses collègues passent près d'elle, lui confiant quelques mots : " Arrestation musclée De Fuentes, Good Job ! J'aurai plombé ce con. "

Mirage ne dit rien, souriant à peine avant de passer sa main droite sur son front, respirant profondément. Le contre-coup, elle réalise...

Affaire classé

Bravo agent De Fuentes.
Ton enquête touche à sa fin et le suspect est sous les verrous.

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