Nom de la participante : Vera Makepeace
Cela fait une semaine que Warren est parti en voyage d'affaires pour voir plusieurs clients et sous-traitants dans plusieurs villes du pays. Vera se retrouve seule pour deux semaines et c'est le troisième soir de suite où elle va sortir pour trouver un homme sur qui passer sa colère. Pour l'instant, elle est nue, maquillée et plantée devant son dressing pour choisir une robe à mettre pour sortir. Il lui faut quelque chose de suffisamment chaud pour se protéger des températures hivernales mais suffisamment sexy pour appâter un homme. Elle passe plusieurs robes en revue avant d'arrêter son choix sur une courte robe rouge foncée aux épaules dénudées et de sortir un ensemble de lingerie de la même couleur. Elle tire ensuite d'un tiroir une paire de bas noirs qu'elle assortie d'une paire d'escarpins noirs à hauts talons et va poser le tout sur le lit avant de s'habiller.
Une fois prête, la jolie rousse attrape son sac à main et vérifie que son revolver est bien chargé de balles subsoniques puis elle enfile un manteau avant d'aller récupérer son SUV au garage et de quitter son palace en direction du centre ville alors que l'horloge de bord annonce 22:17. Sur la route, elle écoute d'une oreille discrète la radio et fini par se garer à proximité d'un bar chic du centre ville. Vera prend bien soin de verrouiller son Cadillac Escalade et entre dans le bar pour se diriger vers le comptoir et s'asseoir sur un tabouret en croisant les jambes. Ce qui a pour effet de laisser entrevoir l'ourlet de ses bas noirs qui galbent ses longues jambes. Le barman la remarque et vient la voir pour prendre sa commande.
Barman - Bonsoir. Vous désirez ?
- Bonsoir, je voudrais un Cosmo, s'il vous plait.
Barman - Tout de suite.
Le barman s'éloigne pour préparer le cocktail de la belle rousse alors qu'elle se tourne un peu pour regarder la salle. La clientèle est chic, pas de traine savate dans le coin et Vera s'y sent bien. Elle est sûre d'elle et prête à passer à l'acte une nouvelle fois. Elle sent cette colère bouillir en elle, cette satanée colère que seul un meurtre peut calmer en l'absence de son mari. Malgré cela, un fin sourire apparait sur son visage. Un sourire discret qui s'élargit en guise de remerciement alors que le barman dépose le cocktail devant Vera. La jeune femme fouille dans son sac et pose un billet sur le comptoir. Le barman encaisse le cocktail et la jeune femme y trempe les lèvres en regardant le miroir en face d'elle.
Elle remarque sans mal un homme, la trentaine soignée, qui s'approche du comptoir en la regardant pour finir par s'asseoir sur le tabouret voisin. Vera plonge le regard dans son verre et laisse l'homme faire le premier pas. Elle sait très bien qu'il est plus facile d'attirer un homme en paraissant inaccessible dans ce genre d'endroit qu'en lui proposant des services tarifés. Il ne faut pas plus de quelques secondes à son voisins pour engager la conversation.
... - Bonsoir.
La jeune et jolie rousse lève la tête dans sa direction et lui répond avec un sourire.
... - Je m'appelle Julian.
- Vera.
Julian - Qu'est-ce qu'une femme ravissante comme vous fait seule ?
- Pourquoi pensez-vous que je suis seule ?
Julian - Je vous ai vue entrer seule et je vous observe depuis.
- Vous êtes observateur.
Julian - Je n'ai pas envie de passer la soirée seul, ça vous tente ?
Vera baisse les yeux et remarque une alliance à l'annulaire de Julian.
- Votre femme est d'accord ?
Julian - Ma femme est aux Bahamas pour trois semaines, elle n'a pas besoin de savoir que je passe une bonne soirée avec quelqu'un. Même si cette personne est aussi ravissante que vous. Et votre mari, il vous laisse seule ?
- Il est en voyage d'affaire et la maison me parait bien vide quand il n'est pas là.
Julian - J'ai un petit chalet perdu dans Black Mountain. Ca vous tente ?
- Pourquoi pas, mais il faudra me tutoyer alors.
Julian - Comme tu veux.
Vera lui adresse un large sourire et termine son verre d'un trait avant de se lever. Alors que Julian va chercher ses affaires, Vera enfile son manteau et quitte le bar pour attendre l'homme devant. Elle ne souhaites pas être vue sortant du bar avec lui et préfère attendre dehors. Deux minutes plus tard, Julian sort à son tour du bar et rejoint Vera qui attend à coté de son SUV.
Julian - Tu me suis ?
- Oui, où est ta voiture ?
Julian - C'est la Mercedes là-bas.
- D'accord.
La jeune femme monte dans son 4x4 et démarre en attendant que Julian en fasse autant avec sa berline. Lorsqu'il démarre, Vera le suis et ils quittent la ville par le nord en direction des profondeurs de Black Mountain. Ce n'est qu'une petite heure plus tard que les deux véhicules s'arrêtent devant un chalet cossu. Vera descend de son SUV et suis Julian jusqu'à l'intérieur. Le chalet est richement meublé et Julian aide Vera à enlever son manteau. Certains détails chez Julian lui rappellent son mari absent et lorsque l'homme propose à Vera de boire un verre, elle accepte avec un sourire. Il débouche une bonne bouteille de vin blanc moelleux et en sert deux verres avant de faire visiter le chalet à la jeune femme. Arrivés dans la chambre, Vera pose le verre sur la commode et vient s'asseoir sur le lit.
- Il a l'air confortable.
Julian - Il l'est.
L'homme se rapproche de Vera et pose son verre sur le chevet avant de poser sa main sur la joue de la jeune femme qui se laisse tomber en arrière sur les draps, relevant un peu sa jupe sur ses bas. Julian s'approche en laissant glisser sa main sur la cuisse de Vera qui frissonne à ce contact. Elle le laisse faire et l'homme s'enhardit, remontant sa main et la robe de la jeune femme, découvrant ses dessous rouges. Vera écarte légèrement les cuisses et attrape la main de Julian pour la guider vers la soie qui cache encore son intimité.
Il la caresse quelques instants puis entreprend de lui ôter sa robe et ses sous-vêtements, ne lui laissant que ses bas et ses escarpins avant de plonger le visage entre les cuisses de la jeune femme qui lui pose les mains sur la tête en guise d'encouragement. Soudain, il se redresse en enlève son costume, découvrant une belle bosse à son entrejambe. Vera se redresse complètement pour l'aider à finir de se déshabiller puis l'entraine sur le lit pour qu'il continue à la caresser.
Les préliminaires se prolongent délicieusement pour la jeune femme, les caresses se font douces et fermes. Sans même réfléchir, elle pousse Julian sur le dos et l'enfourche. Sentant un autre homme que Warren la pénétrer, elle s'arrête un instant puis balaye sa culpabilité avant d'imprimer un mouvement langoureux à son bassin. Elle s'abandonne à cette délicieuse sensation de faire l'amour à un homme qu'elle va tuer et le laisse prendre les choses en main. Un orgasme la submerge soudain lorsqu'elle pense à ce qu'elle va lui faire avant de repartir et lorsque Julian s'arrête, elle le repousse doucement pour le remettre sur le dos et descend ses lèvres vers sa virilité encore dressée. Lorsqu'il parvient lui aussi à l'orgasme, Vera se lève et récupère son sac à main avant de demander où se trouve la salle de bain.
Julian - C'est la porte là.
- Merci. Je vais me rafraichir et je reviens, ne bouge pas.
Julian - Ca ne risque pas.
Vera lui adresse un franc sourire et se dirige vers la salle de bain, montrant ses fesses à sa future victime sans la moindre pudeur. Dans la salle de bain, elle remet de l'ordre dans ses cheveux et se nettoie le visage avant de s'essuyer dans une serviette qu'elle trouve sous le lavabo. Elle se remaquille ensuite et sors son revolver de son sac à main. Lorsqu'elle relève la tête, s'est un visage souriant qu'elle découvre dans le miroir.
Cachant le revolver derrière son dos, elle quitte la salle de bain pour retourner dans la chambre à coucher. Lorsqu'elle réapparait, Julian sent une nouvelle érection commencer à pointer son nez mais ses espoirs sont douchés lorsque Vera lui pointe le revolver dessus sans perdre son sourire radieux.
Julian - Mais... ?
- Chut, le meilleur est à venir.
Julian - Tu fais quoi avec ce flingue ?
- Tu vas voir. Lève-toi.
La peur peut se lire dans les yeux du jeune homme et il obéit à l'ordre de Vera sans la faire attendre. Il ne comprend rien à ce qui est en train de se passer. Une fois que sa victime est debout face à elle, Vera presse une première fois la détente et lui colle une balle en plein dans les parties génitales. Julian tombe à genoux en portant ses mains à son entrejambe. La stupéfaction se mêle à la douleur dans son regard et Vera goute avec délectation les supplications qui en émanent. La jeune femme laisse passer de longues secondes à le regarder perdre son sang puis lève à nouveau son arme vers l'homme qui vient de lui faire l'amour.
Julian - Non !
Sans un mot, elle presse une nouvelle fois la détente et lui tire une deuxième balle en pleine tête avant d'éclater de rire. Coucher avec l'homme qu'elle s’apprêtait à tuer a renforcé le plaisir qu'elle a eu à lui ôter la vie et sa colère n'est plus qu'une vague ombre sur son humeur à cet instant. Elle s’assoit sur le bord du lit, le métal froid du revolver reposant contre l'intérieur de sa cuisse, et observe sans bouger le corps sans vie de son amant du soir pendant de longues minutes. Vera pose ensuite le revolver sur le lit et écarte légèrement les cuisses pour laisser suffisamment de place à sa main. Elle se caresse ensuite doucement, sans quitter le corps des yeux, et se remémore l'acte qu'elle a commis avant le meurtre. Ce n'est que lorsqu'elle est secouée par un nouvel orgasme qu'elle remet les pieds sur terre et arrête enfin de regarder son œuvre morbide.
Sans un nouveau regard au corps sans vie, elle retourne à la salle de bain pour prendre une douche puis se rhabille. Soudain, elle réalise que son ADN et ses empreintes sont de partout dans ce chalet et qu'elle a laissé bien trop de traces de son passage pour être tranquille. Elle ramasse toutes ses affaires et va les ranger dans son 4x4 avant de revenir dans la maison. En allant dans la cuisine, elle trouve le portefeuille de Julian qui traine sur un comptoir. Après une fouille rapide, elle trouve quelques gros billets qu'elle glisse dans son soutien gorge puis elle se met en quête d'allumettes ou d'un briquet. Elle fini par trouver un briquet jetable dans un tiroir et le récupère avant d'aller allumer les rideaux de la chambre où se trouve le corps de Julian. Sans lui adresser le moindre regard, elle vient enflammer les rideaux qui s'embrasent rapidement, très rapidement, trop rapidement. Vera quitte, en courant aussi vite que le lui permettent ses talons, le chalet en bois dans lequel le feu crépite déjà sauvagement.
Sans s'attarder, le feu se transformant déjà en incendie, elle démarre et quitte les lieux au volant de sa voiture. Malheureusement, elle se perd et doit mettre son GPS pour retrouver sa route et rentrer à son palace ou elle arrive à plus de 03:00. Les employés sont tous couchés, aucune lumière ne filtre par les fenêtres alors qu'elle rentre sa voiture au garage. Quinze minutes plus tard, elle se glisse dans ses draps en soie et ne tarde pas à sombrer dans un profond sommeil.
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