- Fichier:
Nom du délit : Tu vas la fermer ta gueule !
Lieu : Red Oak Motel
But : Vous êtes un homme qui n'a qu'une envie. Se payer sa dose de drogue. Vous n'avez pas l'argent sur vous mais vous remarquez un gars qui vient d'acheter sa came et qui se réfugie dans sa chambre pour consommer. Vous le suivez afin de lui voler sa dose.
Gains 2 000$ et 60 points d'expérience
Difficultés supplémentaires : ( facultatif pour le personnage ) L'homme se débat et arrive plutôt bien à se défendre. Vous prenez le dessus non sans quelques difficultés.
Difficulté acceptée.
Démarre. Pars. Il roule et en profite pour faire un tour du quartier, plutôt sympa comme coin. Il abandonne la voiture dans un parking et sur son chemin du retour, passe devant un motel. Ça lui donne des idées. Un motel est un endroit parfait, dans une ville minable, pour trouver ce que l'on cherche. En l’occurrence, ce que Joshua cherche, c'est de quoi se défoncer la gueule. Il lui en reste, certes, mais pas assez pour pouvoir se sentir à son aise. Il se rapproche de la typique machine à soda et débourse un dollar pour pouvoir se payer une canette de Coca. Il n'a pas particulièrement de préférences pour ce genre de boisson, mais c'est assez utile pour rester invisible, plus ou moins. Il s'assied sur un banc, à la lumière d'un lampadaire et attend, attentif, observant tout ce qui passe. Les minutes sont longues, il décide donc de se rouler un pétard. Tout se passe bien, mais sa main droite le fait souffrir. Il tremble, renverse, ramasse, roule et fini par allumer. Après quelques lattes, la douleur, toujours présente, est plus agréable à supporter. Il oubli pourquoi il est venu et se lève. Il cherche une pharmacie de nuit, et par chance, il y en a une à deux rues d'ici. Il rentre et achète un rouleau de bandage et trois boîtes de
paracétamol codéiné. Envolé le billet de dix dollars. Instinctivement, il se dirige vers le susdit banc et y pose délicatement son postérieur. Il remarque un sac de sport à côté du lampadaire de l'autre côté. Un homme s'en approche, l'ouvre et marche rapidement vers une des chambres du motel. Il sourit. Se lèche le coin de la lèvre. Il se lève et s'approche de la porte. Il sort de la poche de son hoodie les bandages et les enroule autour de sa main droite
ensanglantée, toujours tremblante. Il fais le tour cinq fois avant de ranger la boîte à sa place. Il tasse le bandage avec la paume de son autre main, se racle la gorge, fait semblant de réajuster sa cravate et toque à la porte. Qui est là ? Joshua sourit. Qui c'est ? Il toque de nouveau à la porte. J'arrive. Elle s'ouvre.
Joshua sourit alors qu'il envoie une droite à l'individu qui venait d'ouvrir. Son coup fait mal, autant à celui qui l'a reçu qu'à celui qui l'a lancé. Il se touche la main, elle est toujours en état. Je vais bien, ce n'est rien. La douleur. Comme ça tu te souviens. Frappe le avec la main gauche. Il commence à se remettre du choc de mon premier coup, j'avance. Je lance une gauche qu'il pare avec aisance. Et merde, il sait se battre. Il m'envoie un crochet dans la mâchoire qui me projette au sol. Il est fort. Trop pour toi ? Non. En es-tu sûr ? Je le sens se poser sur moi. Il me retourne sur le dos comme si je ne pesais rien. Il me frappe encore au visage, trois fois. Je commence à perdre mes esprits. Il sort un cran d'arrêt. Haha, il me fait rire ce con avec le cliché du couteau dans la poche. Et puis quoi encore ? Un blouson en cuir et des santiags ? Hahaha, je suis mort de rire alors qu'il plante un couteau dans ma cuisse. Un moment, en suspens, quelques secondes où il ne se passe plus rien. On se fixe du regard. On a tous les deux compris, je souris. Je décolle mon bras gauche du sol pour le faire atterrir dans sa joue. Une gifle qui l'accompagne jusqu'au mur. Je m'écarte de lui et on se relève en même temps. J'extirpe le couteau de ma jambe tandis qu'il me plaque sur le lit et me rue de coups dans les côtes. Il se lève pour souffler, je lui crache
mon sang à la gueule, il ferme ses paupière. Je le plante au niveau du foie, il crie. Souffre. Je laisse le couteau là et j'attrape son bras droit que je brise à l'aide de mon genou. Il a trop mal pour penser. Par sécurité, je lui casse l'autre bras. Héhé, c'est marrant, on dirait un peu Jésus. Allongé sur un lit et non pas cloué sur une croix. Et accessoirement es bras cassés. Mais il a malgré tout la même posture que notre sauveur et père à tous Jésus Christ. Haha. J'ouvre sa bouche, retire la lame de son foie et l'enfonce dans son palet, elle a du mal à rentrer alors je me sert de ma paume comme d'un marteau. En trois coups la lame est enfoncée au maximum. Il commence a en avoir marre de crier. T'es un chanceux toi on dirait bien, hahaha, je vais devoir la laisser là. Quel dommage que la lame soit trop courte pour atteindre le cerveau. Il se lève.
Comment le tuer facilement ? Il fait le tour de la pièce du regard, une lampe de chevet, une chaise, parfait. Il déplace son corps sur le lit histoire que seul la tête dépasse. Il attrape la chaise en bois en kit, la lève à bout de bras, et l'abat telle une guillotine sur son cou. Au son que ça a fait, il est mort. Il attend, oui, il est mort. Un filet de bave
ensanglanté coule de la bouche du cadavre jusqu'au sol. Joshua tousse. Du
sang. Tiens. Il essaye de respirer fort, il a mal. En se touchant les côtes, il constate que deux sont cassées et une seulement fêlée. Le type savait cogner. Il se touche le visage, il a un œuf sur l'œil gauche et une entaille profonde au niveau de l'autre. Sa joue droite aussi est ouverte et une de ses molaires bouge plus que ce qu'elle ne devrait. Il fouille rapidement la pièce, mais c'est inévitable, c'est sous le lit qu'il trouve le sac de sport. À l'intérieur, des pilules qui ressemble à de l'
ecstasy ainsi que des billets. Il ne prend pas le temps de compter et passe le sac par-dessus son épaule, se rendant compte qu'il a sans doute brisé un ou deux doigts de sa main droite. Pas le temps de penser à ça. Il sort de la chambre, clef en main, ferme la porte. Soit le motel est vide, soit personne n'a voulu vérifier ce qu'il s'est passé. Ou peut-être que quelqu'un à déjà vu et a déjà appelé les flics. Dans tous les cas, il ne doit pas rester ici. Il boite jusqu'à l'escalier qu'il peine à descendre. Il manque de s'évanouir à mi-chemin, mais le fait de vomir un mélange de
sang, de bile et de pain lui fait reprendre ses esprits. Il fait toujours assez nuit pour qu'il n'éveille pas les soupçons avec son t-shirt et sa gueule couverte de
sang. En tout cas, il semble avoir choisi le bon quartier, animé même la nuit, et rempli de gens qu'on rêve de ne plus revoir. Oui, décidément, il est à sa place. Il jette les clef de la porte du motel dans le caniveau, sachant pertinemment que le gérant a un double.