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Le soir où tout bascule + [Action] 21ke1r10


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 Le soir où tout bascule + [Action]

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Carmen Espinosa
« Photographe de charme »
Carmen Espinosa
Messages : 67
Date d'inscription : 27/10/2015
Localisation : Derrière l'objectif

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MessageSujet: Le soir où tout bascule + [Action]   Le soir où tout bascule + [Action] EmptyLun 30 Nov - 22:55

Nom de la participante : Carmen Espinosa

Le soleil est déjà couché depuis plusieurs heures alors que la jeune photographe est encore devant son ordinateur à traiter les photos de la journée en se nourrissant de pizza froide accompagnée de soda. Habitant seule, personne n'est là pour lui reprocher de faire passer son travail avant sa vie personnelle même si pour elle la photographie est plus qu'un métier. C'est avant tout une passion pour laquelle Carmen ne compte pas ses heures et qui lui prend presque tout son temps libre. Si elle n'avait pas eu un entrainement de Ju Jitsu ce soir, elle serait en train de travailler depuis bien plus longtemps.

Elle ne décolle le nez de son écran que pour manger ou pour changer la musique d'ambiance qui empêche le silence de s'installer dans le loft cossu qu'elle occupe au neuvième étage d'un immeuble du centre ville. C'est une habitude qu'elle a prise depuis longtemps de travailler en musique car elle aime autant la photo qu'elle déteste le silence dans son appartement. La jeune brune allume parfois la télé pour avoir un fond sonore mais ce soir, c'est la musique d'Alanis Morissette qui a ses faveur et de temps en temps elle sifflote pour accompagner la chanteuse canadienne.

Juste après minuit, alors qu'elle commence à avoir les yeux qui brulent à trop regarder l'écran de son ordinateur portable, elle se décide enfin à arrêter de travailler pour aujourd'hui et sauvegarde son travail avant d'éteindre son ordinateur et de ranger les reliefs de son repas. Carmen se sert un grand verre d'eau et s'appuie contre le plan de travail de sa cuisine pour en consommer le contenu puis éteint la musique et fait le tour de son loft pour s'assurer que tout est fermé pour la nuit. Une fois assurée que tout est fermé, Carmen se déshabille et enfile un grand t-shirt en guise de pyjama avant de s'attacher les cheveux pour la nuit.

Comme un rituel, elle branche son téléphone portable sur le chargeur qu'elle laisse toujours branché dans la cuisine et regarde l'heure avant d'aller se coucher. Le lendemain est entamé depuis une petite demie heure lorsqu'elle se glisse sous sa couette et pose la tête sur son oreiller. Entre sa journée de travail, l'entrainement de Ju Jitsu et le traitement des photos sur l'ordinateur, le sommeil ne tarde pas à la gagner et elle sombre bien vite dans un profond sommeil.

Soudain, Carmen est réveillée en sursaut par une sonnerie qu'elle n'identifie pas dans l'instant et ce n'est que lorsqu'elle appuie sur son réveil pour l'éteindre qu'elle comprends que c'est son téléphone qui sonne. Se saisissant du combiné sur son chevet, elle regarde l'heure et se demande qui peut bien l'appeler à 1h du matin. Elle est partagée entre la colère et l'inquiétude de recevoir un coup de fil à cette heure là.


- Allo ?
- Mademoiselle Espinosa ?
- Carmen Espinosa, oui. Qui êtes-vous ?
- Je suis l'infirmière White, de l'hôpital central. Vous êtes bien la fille de Eva et Alonso Espinosa ?

C'est avec la gorge serrée par la peur et la boule au ventre qu'elle répond à l'infirmière d'une toute petite voix.

- C'est moi. Que ce passe t'il ?
- Vous devriez venir aux urgences, je ne peux rien vous dire au téléphone.

Sans même ajouter un mot, Carmen raccroche au nez de l'infirmière et enfile les premiers vêtements qui lui tombent sous la main dans son dressing. Elle fonctionne à coup de réflexes en échafaudant mille et une théories sur la raison de l'appel de l'infirmière au milieu de la nuit. Elle attrape ses clés à la volée et la veste qu'elle a déposée sur une chaise la veille en rentrant puis quitte son loft en verrouillant la porte derrière elle. C'est dans l'ascenseur que Carmen enfile sa veste en pestant sur la vitesse de la cabine. Jamais cet ascenseur ne lui avait paru aussi lent. Les portes ne se sont pas encore totalement ouvertes que la jeune latino traverse le hall de son immeuble en courant pour aller chercher sa Jeep garée dans la rue.

Sans prendre le temps de laisser chauffer son moteur, elle part sur les chapeaux de roues en direction de l'hôpital et manque par trois fois de perdre le contrôle de son 4x4 sur une plaque de verglas. Heureusement pour elle, Carmen ne croise aucune patrouille de police et arrive entière aux urgences où elle se présente à l'accueil après avoir garée sa Jeep en travers sur deux places.


- Je suis Carmen Espinosa. On m'a appelée pour me dire que mes parents étaient ici.
- C'est moi qui vous ait appelée. Votre père est dans la chambre 7.
- Et maman ?
- Encore au bloc.
- Pourquoi ?
- Allez voir votre père, un médecin passera vous voir.

Carmen se retient de peu de ne pas faire manger son bloc notes à l'infirmière même si la pauvre ne fait que son boulot et doit certainement respecter des consignes strictes.

- Où est la chambre 17 ?
- Dans ce couloir, sur la droite.

La jeune brune se retourne dans la direction indiquée par l'infirmière et en prend la direction d'un pas pressé sans un mot de plus. Il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour trouver la bonne porte et entrer sans frapper. Elle stoppe après deux pas dans la chambre et regarde son père d'un air horrifié. Alonso Espinosa est allongé, les yeux fermés, avec le bras en écharpe et un gros bandage au biceps.

- Papa ?

Il ouvre les yeux et tourne la tête vers sa fille qui ne bouge pas. Carmen le trouve étrange, comme dans un état second.

- Approche.
- Que s'est il passé ?
- Ta mère et moi avons été invités par mon patron pour fêter les résultats du trimestre au restaurant.
- Vous avez eu un accident ?
- Pas vraiment. Des hommes sont entrés dans le restaurant et ils ont ouvert le feu. J'ai pris une balle dans le bras en voulant protéger ta mère mais elle en a prit deux en pleine poitrine.
- C'est un cauchemar, dis moi que ce n'est pas vrai.

Carmen sent les larmes lui monter aux yeux et ses genoux commencer à flancher. Pour éviter une chute douloureuse en cas de malaise, elle vient s'asseoir sur le bord du lit à coté de son père qui en profite pour prendre la frêle main de sa fille dans sa main valide.

- Je suis désolé ma chérie.
- Ce n'est pas de ta faute. Tu ne pouvais pas savoir.
- Ta mère voulait rentrer mais elle est venue pour me faire plaisir et pour éviter de vexer mon patron.
- Tu penses qu'elle va s'en sortir ?
- Je l'espère de tout mon cœur.

Carmen s'allonge à coté de son père comme elle le faisait si souvent lorsqu'elle était petite fille et pose son bras sur le ventre paternel en faisant attention de ne pas toucher son bras blessé.

- Comment va ton bras ?
- Les anti douleurs font effet. Ils ont nettoyée la plaie. J'ai eu de la chance, la balle n'a pas touché l'os.
- J'espère que maman va s'en sortir.
- Je l'espère aussi ma chérie. Essaye de dormir un peu, je vais en faire autant.
- Tu as raison.

Carmen se cale du mieux possible contre le corps meurtri de son père et ne tarde pas à se rendormir d'un sommeil agité. Vers 05:00, elle est réveillée par quelqu'un qui frappe à la porte de la chambre. Elle se redresse alors qu'un médecin en tenue de bloc entre dans la chambre.

- Monsieur Espinosa ?
- Oui. Voici ma fille.
- Je suis le docteur Enfield, c'est moi qui ait opérée votre femme.
- Comment va maman ?
- Je suis désolé, nous avons tout essayé mais une des balles s'est fragmentée en touchant une côte et nous n'avons pas réussi à sauver madame Espinosa.

Carmen est assommée par le choc de la nouvelle et reste sans réaction pendant quelques secondes avant que les larmes ne viennent rouler sur ses joues.

- Je vous présente toutes mes condoléances.
- Merci Docteur.

Le médecin quitte la chambre, laissant le père avec sa fille qui laisse soudain éclater son chagrin en se blottissant contre son dernier parent en vie. De son bras valide, Alonso sert sa fille contre lui et l'embrasse sur la tête pour tenter de la réconforter mais sans grand résultat. Carmen craque complètement et laisse ses larmes couler contre l'épaule de son père qui retient difficilement ses propres larmes. Les parents de Carmen allaient fêter leurs trente ans de mariage dans quelques mois et Alonso Espinosa sent une colère sourde monter en lui en plus du chagrin immense que laisse la perte de sa femme en lui. Ce n'est que pour aider sa fille qu'il se retient de pleurer. Sa fille est tout ce qui lui reste maintenant et il sait très bien que sa femme aurait refusé qu'il se laisse aller.

C'est avec les joues couvertes de larmes et les yeux rougis que Carmen s'endort à nouveau contre son père et à son réveil, une poignée d'heures plus tard, la jeune femme sait très bien que sa vie ne sera plus jamais la même.
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Jellyka Anderson
« Ténor du barreau »
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MessageSujet: Re: Le soir où tout bascule + [Action]   Le soir où tout bascule + [Action] EmptyDim 6 Déc - 14:15

Bonjour Carmen,  clap1

J'aime beaucoup cette action bien qu'elle soit malheureusement triste.

Elle te permets de gagner 65 points d'expérience.

(630) + 65 points

Bonne journée à toi sur Woodbury Hills. heart
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Le soir où tout bascule + [Action]

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